Il n’y a pas d’âge pour s’amuser. Pas d’âge, non plus, pour rencontrer l’âme sœur. De plus en plus de personnes choisissent d'ailleurs de faire l’expérience de la rencontre virtuelle, via des applications prévues à cet effet. Le succès de ces dernières ne se dément pas. Selon des informations de la dernière étude de Médiamétrie sur "l'année internet 2023", les inscriptions sur les applis auraient augmenté de 9% en 2023 dans l’Hexagone.
Que l’on soit fraîchement divorcé, que l’on veille mettre un peu de piment extra-conjugal dans son couple, ou pour de multiples autres raisons, beaucoup décident de s’inscrire sur des applications de rencontre. Une Américaine nommée Andi Pollinger en a fait l’expérience. À 62 ans, la femme souhaitait faire des rencontres après son divorce. Fraîchement retraitée après 30 ans passés dans le marketing, elle a sauté le pas.
« Je me demandais : qui voudrait d’une femme de 62 ans ? »
La sexagénaire a raconté son histoire au Huffington Post. Celle qui se décrit comme « indépendante et prospère à bien des égards » raconte qu’elle a pris la décision de s’inscrire sur Bumble après avoir constaté que la majorité des rencontres se faisaient maintenant en ligne. « J’étais à la fois terrifiée et curieuse. Je me demandais : qui voudrait d’une femme de 62 ans ? », a-t-elle confié.
Surpassant ses craintes et ses complexes, elle a commencé à s’adonner à l’art du swipe. À force de faire défiler les profils, elle est tombée sur un homme qui semblait lui plaire. « Zadie et moi avons convenu de nous retrouver pour dîner. J'ai essayé un million de tenues en me préparant, et après avoir finalement choisi un jean skinny foncé et des bottines avec un débardeur et une veste en cuir et mis un peu de maquillage pour les yeux, j'étais prête pour mes débuts en couple moderne ».
« Je n’avais pas senti un tel désir depuis longtemps »
Finalement, la première rencontre s'est plutôt bien passée. L’homme l'a complimentée, lui dit qu’elle était encore « plus en jolie en vrai qu’en photo ». Mais lors de leur conversation, Andi a aussi compris qu'il cherchait avant tout une femme pour… l’aider à faire le ménage chez lui ! Ce qui ne l’intéressait pas. L’ancienne responsable marketing se remet donc en quête du prince charmant, enchaîne les rencontres plus ou moins incongrues. Puis, un jour surgit un potentiel amoureux. « En octobre 2018, j'ai rencontré Carlo, un ingénieur logiciel de 65 ans de Milan [...] Nous avons parlé pendant des heures [...] Un soir, je l'ai invité chez moi après le dîner. J'ai ouvert la porte et [...] il m'a embrassée. Mes genoux ont tréssailli. Je n'avais pas ressenti un tel désir depuis si longtemps. », raconte-t-elle.
Par la suite, les tourtereaux ont vécu une idylle, jusqu’à être séparés géographiquement et empêchés de se voir à cause du COVID. Andi a fini par passer à autre chose. Pour autant, cette brève relation l’a « convaincue que même à 65 ans, [elle] pouvai[t] aimer et ressentir à nouveau le désir. » Par la suite, elle a fait de multiples autres rencontres. Aujourd’hui, elle n’en tire que du positif. « J'ai réalisé qu'à mon âge, sortir ensemble signifiait que je n'étais confrontée à aucune pression liée au fait d'être à la recherche de m'installer et de fonder une famille. [...] Je suis devenue plus confiante sur ce que je voulais chez un partenaire », s’est-elle réjouie, satisfaite de cette expérience enrichissante grâce à laquelle elle a finalement réussi à trouver l’amour. L’heureux élu s’appelle Rick. « Cela fait deux ans depuis mon premier baiser avec lui ! »